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Journée Mondiale de l’Ostéoporose : agir pour « bien vieillir » !

Aujourd’hui, le 20 octobre a lieu la Journée Mondiale de l’Ostéoporose : l’occasion pour l’AFLAR (Association Française de Lutte Antirhumatismale) et l’ANCO (Alliance Nationale Contre l’Ostéoporose) de rappeler qu’il est urgent d’agir pour « bien vieillir » !

 

Une maladie chronique qui fait face au vieillissement de la population

L’ostéoporose, cette maladie chronique du squelette, inquiète avec l’allongement de l’espérance de vie. Elle est à l’origine de fractures qui peuvent avoir de graves conséquences en termes de handicap, qualité de vie et mortalité.

Les prévisions d’ici 2025 annoncent pour la France jusqu’à 490 000 fractures pour un coût de 6 milliards d’euros :

  • 85% des patients ne sont pas traités suite à une fracture
  • 25% d’entre eux intègrent une institution
  • 24% de décès suite à une fracture de la hanche dans l’année qui suit

En croisant ces chiffres avec ceux du vieillissement de la population, on craint une dégradation de la « santé osseuse » : 14,6% des Français auront 75 ans en 2040 et 2 235 000 personnes âgées seront en perte d’autonomie d’ici 2050.

Bien que l’ostéoporose soit l’un des enjeux de notre système de santé, il faut davantage la considérer. Les rhumatologues Prs Bernard Cortet (CHU de Lille) et Thierry Thomas (CHIU de Saint-Etienne) et Claire, patiente, s’unissent pour une meilleure prévention et prise en charge : « cessons de banaliser les fractures ! Systématisation de la densitométrie osseuse, implication déterminante et pluridisciplinaire des professionnels de santé, parcours de soins coordonnés territoriaux… nous disposons des clés pour améliorer la prise en charge de l’ostéoporose ».

Retrouvez les témoignages en vidéos sur www.osteoporosebienvieillir.com

 

Le défi de l’avancée en âge est devant nous !

L’AFLAR et l’ANCO proposent différentes solutions de prévention pour faire face à l’avancée de cette maladie :

  • La densitométrie osseuse (DMO) est un examen simple et indolore qui permet de mesurer la densité osseuse et d’établir le diagnostic d’ostéoporose. Elle est actuellement remboursée sous conditions et devrait être, selon le Pr Bernard Cortet, « systématisée pour toutes les femmes après un certain âge, probablement une soixantaine d’années ».

 

  • Avec la crise sanitaire actuelle, l’autonomie des personnes âgées vulnérables redevient un sujet d’actualité. Le Pr Thierry Thomas rappelle que « Les fractures ostéoporotiques font partie de cette perte d’autonomie » qui augmente le « poids des impulsions et décisions politiques en matière de prévention». Une consultation du « bien vieillir », dans le cadre d’une future loi sur le grand âge, pourrait prendre en compte les différents aspects de la santé : prévention des maladies cardiovasculaires, de la maladie d’Alzheimer, des affecrions néoplasiques mais aussi de l’ostéoporose.

 

  • L’ostéoporose n’a pas encore une place suffisante dans les consultations de médecine générale, engendrant des retards de diagnostic et des fractures qui peuvent être évitées. Le Pr Thierry Thomas explique que « l’ostéoporose, c’est l’exemple typique de la maladie qui nécessite une action rapide et coordonnée avec un parcours de soins standardisé, au sein duquel le médecin traitant joue un rôle clé». La coopération hôpital/ville est essentielle pour faciliter cette prise en charge et le suivi des patients fracturés.

 

   

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